C’est grave ?
- Etant donné que le Papillomavirus est responsable de nombreuses infections, leur niveau de gravité est très variable.
- Très contagieux, ce virus contaminera la plupart des personnes sexuellement actives (hommes et femmes) au cours de leur vie. Mais souvent, il s’agira d’infections bénignes et totalement passagères, éliminées rapidement par notre organisme grâce à nos défenses naturelles.
- D’autres infections génitales plus persistantes peuvent engendrer des lésions de types précancéreuses qui peuvent évoluer en cancer.
Ca s’attrape où ?
Partout, évidemment. A noter toutefois que le taux du cancer du col de l’utérus est plus élevé en Amérique latine, en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud.
Comment se protéger ?
- En se faisant vacciner. Depuis 2006, un vaccin permet de prévenir les cancers du col du l’utérus – du moins ceux qui sont dus au papillomavirus. La vaccination est recommandée aux adolescentes et aux jeunes femmes qui débutent leur vie sexuelle.
- En utilisant des préservatifs préservatifs lors des rapports sexuels. Même si la contamination est aussi possible en dehors de la pénétration (par exemple, par simple contact avec une zone cutanée qui ne serait pas protégée par le préservatif), son utilisation diminue très fortement la transmission du virus et donc, des infections qui y sont liées.
- En consultant régulièrement un gynécologue (une fois par an) qui réalisera un frottis. Une manière simple et rapide de dépister les cancers « débutants » et de pouvoir ensuite les traiter et les soigner au plus vite.
Comment la soigner ?
Le traitement dépend de l’infection. Les condylomes sont traités par des traitements locaux (crèmes, azote liquide ou encore laser). Le cancer du col de l’utérus, quant à lui, sera traité différemment selon le stade de la maladie et d’autres critères tels que la taille de la tumeur ou encore l’âge de la patiente. Les stades précoces seront traités par cryothérapie ou laser. Les stades plus avancés par l’hystérectomie, la radiothérapie, la chimiothérapie…