C’est grave ?
Le moins que l’on puisse dire, c’est que la gravité de la fièvre jaune est très, très variable, allant de l’absence totale de symptômes à l’infection… mortelle !
- Dans de nombreux cas, l’infection passera totalement inaperçue : aucun symptôme !
- Parfois, après quelques jours d’incubation, la personne infectée commencera à ressentir des symptômes comparables à ceux de la grippe : maux de tête, fièvre, courbatures, nausées, perte d’appétit…La plupart du temps, ces symptômes disparaissent après quatre ou cinq jours.
- Mais dans environ 1 cas sur 10, la maladie évoluera vers une forme plus grave, avec l’apparition de nouveaux symptômes : ictère (avec une coloration jaune de la peau et des yeux), douleurs abdominales, hémorragies au niveau du système digestif causant parfois des vomissements foncés (d’où le nom de « vomito negro », parfois donné à la fièvre jaune), affection des reins… La moitié des malades ayant évolué vers cette forme plus grave meurent une dizaine de jours plus tard.
Ca s’attrape où ?
Dans les régions intertropicales d’Afrique (Angola, Congo, Kenya, Sénégal, etc.) et d’Amérique du Sud (Brésil, Guyane française, Pérou, etc.), quelle que soit la saison.
Comment se protéger ?
- Premier bon réflexe : se faire vacciner. Une dose de ce vaccin (à se faire injecter au moins 10 jours avant un départ dans les régions à risque) suffirait à vous protéger de la fièvre jaune pendant une trentaine d’années voire… à vie ! Mais la réglementation en la matière conseille un rappel tous les 10 ans. Ce vaccin est recommandé à toutes les personnes qui doivent se rendre dans les zones à risque et même obligatoire dans certains pays. On parle donc de vaccination de circonstance.
- Il existe des contre-indications pour les femmes enceintes, les bébés de moins de 9 mois, les personnes allergiques aux œufs et les personnes souffrant de déficiences immunitaires. A noter que l’OMS (Organisation mondiale de la Santé) déconseille aux femmes enceintes de se rendre dans les pays à risque.
- Le conseil peut sembler évident, mais une bonne manière de se protéger, lors de séjours dans les régions où la fièvre jaune est présente, reste de fuir les moustiques. Notamment en portant des vêtements couvrants et en prévoyant moustiquaires et autres répulsifs.
Comment la soigner ?
- Actuellement, comme il n’existe aucun traitement, il est uniquement possible de soigner les symptômes : éviter la déshydratation, apaiser la fièvre… Des réflexes évidemment indispensables !
- Pour les complications et les cas plus graves, d’autres traitements seront à envisager : antibiotiques, perfusions voire dialyses…