C’est quoi ?
Il s’agit d’une infection du cerveau provoquée par un flavivirus. Non contagieuse, l’encéphalite japonaise se transmet à l’homme par des piqûres de moustiques, dans certaines zones d’Asie. A noter que ce virus infecte aussi les porcs et certains oiseaux – qui deviennent dès lors un « réservoir » important de contamination.
C’est grave ?
- Dans la plupart des cas, il n’y a pas de symptômes.
- Dans environ un seul cas sur cent, des symptômes apparaissent : fièvre, maux de tête, frissons, fatigue…
- L’infection peut alors évoluer en encéphalite, une inflammation qui provoque fréquemment des séquelles d’ordre neurologique et qui peut même entraîner la mort, dans un cas sur trois.
Ca s’attrape où ?
Dans les campagnes de l’Asie (surtout l’est et le sud-est), plus particulièrement aux alentours des rizières et des élevages de porcs et lors de la saison des pluies. Les villes peuvent également être touchées en période de mousson.
Grâce aux campagnes de vaccination, le Japon et la Corée sont moins touchés que d’autres pays comme l’Inde, le Bangladesh, la Thaïlande, le Vietnam, le Népal…
Comment se protéger ?
- Relativement cher et disponible uniquement dans quelques centres, le vaccin est conseillé aux voyageurs qui prévoient de séjourner pour une longue période en Asie du Sud-Est, surtout si le séjour se prolonge dans les zones rurales. Et d’autant plus à ceux qui pratiquent des activités en plein air comme la randonnée ou le camping… Les risques sont beaucoup plus faibles pour les séjours de courte durée en zone urbaine !
- Un rappel sera nécessaire après une année. Et ensuite, tous les trois ans.
- Au niveau de la prévention, il est conseillé, si vous voyagez dans les régions rurales du sud-est de l’Asie, d’éviter rigoureusement les moustiques : vêtements longs, moustiquaires, répulsifs…
Comment la soigner ?
Il n’existe actuellement pas de traitement pour soigner l’encéphalite japonaise. Les traitements se focalisent donc sur l’apaisement des symptômes comme la fièvre.