C’est quoi ?
L’encéphalite à tiques est une maladie causée par un virus de la famille des « Flaviviridae ». Pas contagieuse, cette infection est transmise par la piqûre des tiques (ixodes) dans certaines zones d’Europe centrale, et plus rarement par la consommation de produits laitiers non pasteurisés.
C’est grave ?
- Les symptômes de cette maladie généralement bénigne sont comparables à ceux de la grippe : maux de tête, fièvre, courbatures… La plupart du temps, l’infection se guérit spontanément après une bonne semaine, domptée par l’organisme.
- Pour un patient sur dix, le virus persiste et peut même toucher le système nerveux central sous la forme d’une encéphalo-méningite (bénigne), qui provoque en outre des nausées et des raideurs au niveau de la nuque.
- La guérison se fait normalement sans complications ; mais des séquelles d’ordre neurologique ou même la mort sont cependant possibles … Heureusement, c’est plutôt rare.
- Bon à savoir : il existe d’autres variantes plus graves de l’encéphalite à tiques, sévissant en Asie. Les complications et les séquelles peuvent être sévères, avec notamment un risque de paralysie.
Ca s’attrape où ?
Dans les zones boisées et rurales d’Europe centrale et de l’Est : Allemagne (Tyrol, Bavière), Autriche, Bulgarie, Hongrie, pays baltes, Pologne, République tchèque, Roumanie, Russie, Slovaquie, Suisse…
La période à risques ? D’avril à octobre, essentiellement.
Comment se protéger ?
- Le vaccin (trois injections) est conseillé aux personnes qui voyagent dans les zones boisées d’Europe centrale et d’Europe de l’Est. D’autant plus à celles qui envisagent de faire du camping, de la randonnée, de la chasse ou de la pêche. Un rappel doit être fait tous les trois ans.
- Dans les mêmes zones, veillez à vous protéger préventivement contre les piqûres de tiques : vêtements longs, chaussures couvrantes, répulsifs…
- Evitez de consommer des produits laitiers (vache, chèvre) non pasteurisés.
- Si vous vous êtes fait piquer, veillez retirez la tique avec un tire-tique le plus rapidement possible.
- Si la piqûre date de moins de trois ou quatre jours (dans une région à risques), une administration d’immunoglobulines peut être conseillée. N’hésitez pas à demander un avis médical.
Comment la soigner ?
On traite surtout les symptômes. Un traitement par interféron et/ou antibiotiques peut être envisagé.