C’est grave ?
Le choléra provoque des diarrhées parfois extrêmement sévères et virulentes, accompagnées de nausées, vomissements et risques de déshydratation très rapide. Sans traitement, il suffit parfois de quelques heures pour que la déshydratation entraîne la mort ! Un risque qui touche davantage les enfants malnutris et les personnes souffrant de déficiences immunitaires (par exemple, les VIH-positives).
Toutes les personnes infectées ne développent pas ces symptômes : certaines restent asymptomatiques, d’autres développent des diarrhées sans gravité… mais elles restent porteuses de la bactérie pendant plusieurs jours et peuvent dès lors être une source de contamination importante.
A noter que la maladie toucherait jusqu’à cinq millions de personnes chaque année dans le monde pour près de 120.000 décès.
Ca s’attrape où ?
Plutôt dans les régions pauvres et les pays en voie de développement (surtout en Afrique, en Asie et en Amérique centrale) où les conditions d’hygiène restent précaires, où l’eau potable est difficilement acheminée et où les infrastructures ne sont pas optimales. Les zones les plus touchées restent les bidonvilles, les camps de réfugiés, les zones sinistrées…
Comment se protéger ?
- Côté prévention, il existe un traitement anticholérique par voie orale. Mais les voyageurs sont rarement touchés, même dans les zones endémiques : à peine une personne sur un million ! C’est pourquoi l’OMS (Organisation mondiale de la Santé) ne le conseille que dans de rares cas, notamment lors des épidémies ou au personnel humanitaire et médical exposé.
- Si vous voyagez dans des zones à risques, respectez des règles d’hygiène strictes : lavez-vous soigneusement les mains, désinfectez les toilettes…
- Concernant l’eau et l’alimentation, évitez d’absorber de l’eau et d’ingérer des aliments qui pourraient être infectés par le bacille.
- Prévoyez toujours une réserve de sachets de réhydratation : utile en cas de fortes diarrhées.
Comment la soigner ?
En évitant surtout la déshydratation. L’administration rapide de simples sels contenus dans les sachets de réhydratation suffit déjà à traiter la majorité des cas. Si nécessaire et dans les cas les plus graves, cette réhydratation se fera par intraveineuse.
Les antibiotiques, quant à eux, ne sont pas systématiquement conseillés.