Stress ?
5 janvier 2012De quoi s’agit-il ?
C’est l’ensemble des réactions de l’organisme à une situation donnée : anxiété, transpiration, fatigue, maux de tête, maux de ventre, etc. Evidemment, chacun réagit différemment ! La Clinique du stress du C.H.U. Brugmann, à Bruxelles, dresse une liste des situations qui sont propices au stress : violence (qu’elle soit verbale ou physique), relations hostiles, peu d’autonomie, imprévisibilité, environnement défavorable, frustrations, conséquences graves et/ou importantes en cas d’échec, changements fréquents qui nécessitent des adaptations…
Que faut-il faire ?
- Vivez sainement, avec une alimentation saine et régulière, au minimum un 1,5 litre d’eau par jour, la pratique régulière d’une activité physique même légère, des nuits suffisamment réparatrices. Evitez l’alcool, le tabac, le café.
- Chaque jour, prenez du temps pour vous, au moins pendant une vingtaine de minutes. Prendre un bain moussant ou lire le dernier best-seller : à vous de voir ce qui vous convient !
- Essayez d’identifier puis de fuir ou de prévenir les situations qui vous stressent. Logique !
- Communiquez ! Osez vous affirmez, vous exprimer.
- Respirez. Lorsque vous vous sentez en situation stressante, prenez le temps d’inspirer et surtout d’expirer très profondément, plusieurs fois de suite.
- Gérez votre temps : respectez vos heures de sommeil, visualisez et planifiez les tâches que vous devez réaliser (éventuellement en dressant des listes) tout en vous fixant des objectifs réalistes, profitez pleinement des moments de détente…
- Posez vos limites. Dites « non » si vous le souhaitez ! Et si nécessaire, prenez toujours le temps de réfléchir avant de donner votre réponse, par exemple pour accepter des tâches supplémentaires.
- Ne soyez pas trop perfectionniste. Pas la peine de vous comparer, ni à vos collègues, ni à vos amis.
- Des thérapies, des modules de gestion du stress et des sessions de sophrologie peuvent être d’un grand soutien. On l’ignore souvent, mais il existe des lieux spécialités qui proposent une prise en charge globale, par exemple la bien nommée Clinique du stress, à Bruxelles (www.cliniquedustress.be).
Quels sont les remèdes ?
- Certains médicaments sans prescription peuvent aider à supporter une courte période de stress et nervosité. Si vous en ressentez le besoin, n’hésitez pas à demander conseil à un médecin ou un psychiatre, qui prescrira peut-être aussi des antidépresseurs. Lors d’un burn-out, le médecin peut conseiller un arrêt de travail.
- Pour le stress soudain, la réponse homéopathiquesera de prendre trois granules toutes les demi-heures jusqu’au retour au calme de:
- Aconitum napellus 9CH en cas d’agitation, d’anxiété ou de panique;
- Gelsemium serpervirens 9CH en cas de fuite, tremblements, sensation d’inhibition, diarrhée;
- Coffea cruda 9CH en cas d’insomnie;
- Ignatia amara 9CH en cas de souffle coupé;
- Phosphoricum acidum 9CH en cas d’épuisement, d’impossibilité de comprendre ce que l’on dit.
- Dans la cadre de l’aromathérapie, l’huile essentielle de référence est l’HE petit grain bigarade. On posera 1 goutte sur la face interne du poignet, 2 à 3 fois par jour. En cas de stress avant une échéance précise (prise de parole, examen, permis de conduire), versez 1 goutte de HE laurier noble et 1 goutte d’HE marjolainesur un comprimé neutre et laissez fondre en bouche. Répétez l’opération 2 à 3 fois par jour les jours qui précèdent l’échéance ainsi qu’une demi-heure avant celle-ci. Pour la diffusion, versez un mélange de 10 gouttes de chacune des huiles essentielles suivantes à diffuser une demi-heure matin et soir dans les pièces à vivre:
C’est grave ?
Parfois, le stress s’avère positif, stimulant. Ou tout simplement passager et sans gravité. Mais il peut également s’agir d’une pression destructrice voire carrément pathologique, notamment lorsqu’on parle de burn-out (épuisement professionnel) : une personne stressée peut alors vouloir s’endurcir et tenter de tenir à distance ses sentiments. Une manière progressive de s’inhiber. Selon la Clinique du Stress, devant le stress, elle ne tentera ni de fuir, ni d’attaquer… mais encaissera. Jusqu’à ce que son corps ou son mental craque, parfois spectaculairement (suicide, infarctus…). Le problème est donc à prendre au sérieux. N’hésitez pas à consulter votre généraliste ou, le cas échéant, un psychiatre.
« Ces informations ne sont en aucun cas destinées à se substituer à une consultation médicale. Veuillez consulter votre médecin pour obtenir un diagnostic médical complet de vos symptômes.»