Le stress, bon ou mauvais? Les clés pour comprendre (partie 1)
15 novembre 2012Le stress c’est quoi? C’est une réaction d’autodéfense normale et utile de l’organisme qui lui permet de mobiliser ses forces et ainsi de réagir à une situation extraordinaire.
Le stress : bon ou mauvais ?
Ponctuel, le stress est un véritable moteur capable de motiver, de donner l’envie de se dépasser, d’être imaginatif et de trouver les moyens de s’adapter à la situation stressante. Il est stimulant et positif… pour autant qu’il y ait un retour rapide à la normale.
Un stress devient préjudiciable :
- lorsqu’il se prolonge parce qu’il n’a pas su être contrôlé ;
- lorsqu’il se répète fréquemment ;
- lorsque les mécanismes d’adaptation sont dépassés et que l’individu ne sait pas réagir de façon efficace.
Le stress a alors de multiples conséquences néfastes sur la santé et le bien-être. Il détruit progressivement l’individu, s’accompagne de souffrance et l’incite à adopter des comportements inadéquats comme une plus grande consommation d’alcool, de tabac ou de médicaments. Notons cependant qu’un manque de stress n’est pas souhaitable car il réduit la qualité des performances et prive petit à petit l’individu surprotégé de sa capacité à faire face aux aléas de la vie.
Quelles sont les sources de stress ?
Il serait difficile d’en faire une liste complète tant elles sont nombreuses. Cela va des difficultés de la vie quotidienne comme un décès, la maladie, les problèmes familiaux, professionnels ou financiers, au danger vital plus rare (accident, agression, etc.). Certains événements à priori favorables peuvent également s’avérer stressants (mariage, vacances, déménagement, gain important d’argent, …).
Qui est vulnérable ?
A moins de vivre dans une bulle, tout le monde est confronté au stress mais tout le monde ne développe pas un stress pathologique. La résistance au stress est en effet conditionnée par les ressources de chacun. La sensibilité individuelle, les antécédents personnels, l’intelligence, le sens de l’humour, l’état psychologique ou physique (maladie, solitude, fatigue…) sont ainsi quelques paramètres qui expliquent la vulnérabilité variable des individus au stress.
Comprendre le stress ?
On peut discerner 3 phases de stress :
- La phase d’alarme, ponctuelle : confronté à une situation stressante, le corps réagit par la production d’hormones, l’adrénaline et la noradrénaline. Il s’ensuit une série de réactions qui préparent l’organisme à la fuite, au combat ou à la reprise du contrôle de ses réactions ; accélération du rythme cardiaque et respiratoire, augmentation de la tension artérielle et du taux de sucre dans le sang, dilatation de la pupille, ralentissement de la digestion… Normalement, une fois l’événement surmonté, la menace écartée ou le conflit résolu, l’individu se détend, se relâche et récupère. Cette réaction n’est absolument pas toxique et peut se répéter indéfiniment sans aucune conséquence pour l’organisme pour autant qu’à toute phase d’alarme succède rapidement une phase de détente. Si l’état de stress se prolonge parce que l’organisme ne peut se relâcher, il passe alors dans une seconde phase.
- La phase de résistance : le système d’action rapide s’épuise et l’organisme doit faire un effort de mobilisation supplémentaire. Il tente de rassembler des ressources et de trouver un nouvel équilibre. L’activation de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien mène à la production d’hormones comme le cortisol par exemple pour maintenir l’homéostasie.
- La phase d’épuisement : elle survient après un délai long et variable ; le corps se fatigue et ne parvient plus à faire face. Le stress est toxique.
Lire la suite de l’article dans la partie 2.
Cet article a été inspiré totalement ou en partie par le magazine Pharmassistante« Ces informations ne sont en aucun cas destinées à se substituer à une consultation médicale. Veuillez consulter votre médecin pour obtenir un diagnostic médical complet de vos symptômes.»