Amaigrissement ou amincissement ?
12 octobre 201280% des femmes belges sont à la recherche d’un corps imposé par notre société. Souci d’ordre esthétique ou fléau de la beauté corporelle? Et pourtant un régime ne devrait être mis en route que si la quantité de mauvaise graisse accroît considérablement le risque de maladies graves. Des solutions individualisées existent et peuvent être proposées mais perdre du poids c’est avant tout … manger mieux, plus équilibré, bouger … et persister.
Des médicaments pour maigrir
Fréquente, l’obésité représente un risque de santé publique en raison de la morbidité associée, morbidité qui augmente avec l’importance et l’ancienneté de la surcharge pondérale. L’orlistat est actuellement le seul médicament pour combattre le surpoids. Cette molécule est un inhibiteur des lipases gastriques et pancréatiques. Sa délivrance doit être accompagnée de conseils individualisés.
Les régimes amaigrissants sur la sellette
Les régimes amaigrissants standardisés présentent tous des risques pour la santé, confirme un rapport de l’Anses (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail). Seule une approche individualisée devrait être pratiquée. Des quinze régimes analysés parmi les plus populaires, tous comportent des déséquilibres nutritionnels. Pourtant l’Anses ne se prononce « ni pour, ni contre » : le danger réel dépendra du patient qui suivra ce régime. Parmi les régimes les plus déséquilibrés figurent les méthodes « Citron detox », « Ornish », les phases 1 et 2 des régimes des Dr Dukan et Atkins ou encore la phase 1 du régime du Dr Cohen. Le message général est simple : une personne ne devrait entamer un régime que sur indication médicale, avec un suivi médical et en y associant de l’activité physique. La pratique de régimes amaigrissants apparaît susceptible d’altérer l’intégrité du capital osseux, de réduire les acides gras polyinsaturés et peut avoir des conséquences psychologiques et comportementales. La perte de poids, en diminuant la leptinémie (hormone de satiété), altère les signaux de déficit énergétique au niveau cérébral et augmente la sensation de faim. Par ailleurs, les adaptations métaboliques font en sorte que les apports énergétiques qui permettent de maintenir le poids après un régime sont inférieurs à ceux qui permettaient de le maintenir avant le régime. La reprise de poids est donc favorisée. Un an après le régime, celle-ci concerne de fait 80% des patients.
Des nutriments pour amincir
Certaines plantes médicinales et nutriments sont une aide dans l’amincissement. Leur action est liée à un mode d’action dépuratif, lipolytique (dissolution des corps gras lors de la digestion) ou diurétique.
Les plantes brûleuses de graisses (thé vert, guarana, maté, orange amère, …) en activant la thermogenèse et en augmentant le métabolisme, permettent la mobilisation des réserves lipidiques et accroissent la lipolyse. Les plantes drainantes (orthosiphon, piloselle, …) facilitent l’élimination de l’eau et aident l’organisme à se débarrasser des déchets et toxines accumulés. La lutte contre la rétention d’eau permet de désinfiltrer les tissus et de combattre la cellulite. Les plantes modératrices d’appétit (konjac, pectine de pomme,…) augmentent de volume dans l’estomac en procurant un effet de satiété immédiat. Le garcinia et le chrome luttent contre les envies sucrées en période de stabilisation. Le CLA (acide linoléique conjugué) réduit le stockage des graisses, accélère leur déstockage et conduit les acides gras vers le muscle et non vers I’adipocyte (cellules présentes dans les tissus adipeux, spécialisées dans le stockage de la graisse).
Cet article a été inspiré totalement ou en partie par le magazine Pharmassistante« Ces informations ne sont en aucun cas destinées à se substituer à une consultation médicale. Veuillez consulter votre médecin pour obtenir un diagnostic médical complet de vos symptômes.»