Stress, autopsie d’un mal du temps…

Le stress est prétendument le compagnon de nos sociétés modernes. Bien qu’il soit parfois un moteur, il est souvent le signe d’une vie trop intense et d’une accumulation de situations difficiles à gérer.

 Qu’est ce que le stress ?

Le stress est une réaction physiologique spontanée qui se déclenche quand l’individu doit faire face à un « danger » imminent ou à une situation de changement. C’est une réponse de l’organisme qui délivre des substances hormonales pour se défendre et s’adapter à l’environnement. Après une phase d’alerte, le corps tente de résister à la pression, mais si cette réponse n’est pas adaptée, une phase d’épuisement suit. Notre système hormonal sécrète alors une plus grande quantité de cortisol et d’adrénaline, ce qui peut provoquer des ulcères de l’estomac, des troubles nerveux, une hypertension artérielle, des palpitations. Cependant nous avons besoin de stress pour avancer, on parle alors de « stress positif », quand il nous aide à nous surpasser. Il devient négatif et destructeur à partir du moment où l’on se sent incapable de gérer la situation.

 Les conséquences d’un stress mal géré.

Le stress est habituellement un état passager mais pour certains il devient une véritable pathologie qui met en danger la santé psychique et physique. Des symptômes plus ou moins graves selon l’intensité et la durée du stress : nervosité, irritabilité, insomnies, infections cutanées, troubles digestifs, tensions musculaires, troubles de la concentration, mal de dos, aggravation de l’hypertension artérielle, déficience du système immunitaire, crises d’angoisse, tabagisme et alcoolisme exagérés, aggravation de l’anxiété et de la dépression, risques de maladies cardio-vasculaires, ulcères de l’estomac.

 Bien trop de psychotropes…

Les médicaments n’ont qu’une place limitée dans le traitement du stress. Cependant, lorsqu’un anxiolytique, un sédatif ou un hypnotique s’avère nécessaire, la préférence est donnée à une benzodiazépine, son indication doit être bien posée, sa posologie maintenue aussi basse que possible et la durée du traitement limitée autant que possible à une semaine au maximum. La Belgique partage avec la France le privilège d’être le pays européen le plus grand consommateur de benzodiazépine (anxiolytique et hypnotique). Les conséquences d’une mauvaise utilisation sont connues : somnolence pendant la journée, accident de roulage, chute chez les personnes âgées,… les phénomènes de dépendance et/ou d’accoutumance qui peuvent se manifester, déjà après une semaine de traitement, sont très inquiétants.

 Pensez homéopathie

La démarche de l’homéopathie est très individualisée et le fait qu’elle ne dissocie jamais les symptômes physiques de la psychologie du patient lui donne une vraie valeur thérapeutique. L’homéopathie agit sur deux tableaux. Elle propose un traitement de fond, qui traite notre mode réactionnel afin de retrouver l’harmonie et un traitement de crise, adapté de façon plus ponctuelle, à une situation et aux symptômes qu’elle provoque.

Un traitement homéopathique anti stress ne présente aucun effet indésirable et peut être associé à tout traitement allopathique. Il permet une meilleure adaptation au stress sans toutefois priver de l’élan qu’il procure (très utile dans le stress de l’étudiant en blocus). Il fait réagir l’organisme, l’aide à puiser dans ses ressources les plus intimes.

Un traitement homéopathique ne procure ni dépendance, ni somnolence, effets propres aux anxiolytiques. Les médicaments homéopathiques soignent des maux liés au stress. Ainsi certains compenseront le sentiment de fatigue cérébrale et physique. D’autres agissent sur la baisse de mémoire, le sentiment d’incompréhension. L’homéopathie soigne les insomnies, de façon moins violente que les somnifères. Les maux de tête peuvent également être traités. Les phobiques des examens oraux trouveront eux aussi leur médicament. L’homéopathie agit à titre préventif, il faut donc encourager les patients à anticiper !

Et le magnésium?

Un traitement non-médicamenteux basé sur l’adaptation du mode de vie et l’apprentissage de techniques de relaxation est bien plus important à ce niveau. Le patient doit rechercher la cause de ce stress et essayer de l’éviter dans la mesure du possible. Le magnésium est essentiel à de nombreuses fonctions de l’organisme. Mais il est surtout connu pour préserver l’équilibre nerveux et musculaire.

De très nombreux travaux montrent que le magnésium est un calmant, et que le manque de magnésium augmente de manière spectaculaire la vulnérabilité au stress. Tout stress provoque une fuite urinaire de magnésium, ce qui peut entraîner la victime du stress dans un cercle vicieux, d’où il ressort épuisé.

Le magnésium réduit le stress en empêchant la montée du cortisol. C’est aussi un élément dont le corps a besoin pour se procurer de l’énergie. Le magnésium permet donc de combattre le stress en s’opposant aux conséquences d’un taux de cortisol excessif, et en améliorant l’énergie disponible. Avoir chaque jour suffisamment de magnésium permet de conserver toutes ses facultés face à un stress aigu, mais aussi d’éviter la fatigue latente qui touche souvent les stressés chroniques.

Conseil homéopathique

Voici les médicaments homéopathiques qui peuvent être conseillés :

• Si le stress est associé au trac : conseiller 5 granules matin et soir de Kalium phosphoricum 15CH, Gelsemium 9CH, et Ignatia 7CH.
• Si le stress est dû à un état anxieux, conseiller de sucer deux comprimés de Sédatif PC matin, midi et soir, durant la période nécessaire.
• Coffea 7CH est le médicament qui permet de se déconnecter des soucis de la journée.
• Ignatia est efficace, face aux contrariétés répétées. La boule dans la gorge est le signal de votre seuil de tolérance.
• Dans le cas d’anxiété d’anticipation, comme un examen ou un rendez-vous qui empêche régulièrement de dormir, conseiller le Gelsemium sempervirens, il apaise les émotions.
• Aconit 30CH en globules est le médicament de la crise de panique.
• Et Bioptimum Stress, 2 comprimés matin et soir à la fin des repas.

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