Lutter contre le mal des transports
19 mars 2013La cinétose (ou naupathie), c’est-à-dire le mal des transports, est l’ensemble des troubles provoqués chez certains patients par un voyage en bateau, en voiture, en train, en avion. C’est une affection fréquente qui touche 1 personne sur 3 au moins une fois dans sa vie. Les nouveau-nés et les personnes âgées sont moins souvent atteints. Par contre les femmes et les enfants sont plus sensibles que les hommes, et l’incidence des naupathies est plus élevée en mer.
Comprendre le mal des transports
La cinétose est due à la stimulation inhabituelle de l’appareil vestibulaire. Les transports en milieu mouvementé créent une stimulation intense des terminaisons nerveuses labyrinthiques. Celles-ci fortement stimulées transmettent vers les noyaux vestibulaires (proches du centre des vomissements) et d’autres centres nerveux supérieurs (cervelet, formation réticulée) une série d’influx inhabituels voire contradictoires aboutissant ainsi à des troubles de l’équilibre et aux manifestations associées.
L’équilibre, également en cause, est une fonction complexe assurée aussi par la vision et par les informations proprioceptives émanant des muscles, des tendons et des couches profondes de la peau. La naupathie serait également due à la difficulté ou à l’incapacité du cerveau à intégrer les informations contradictoires provenant des différents organes assurant en temps normal l’équilibre. Des facteurs annexes psychiques et environnementaux sont aussi en cause : les odeurs, la chaleur, le confinement, les bruits agressifs favorisent ou intensifient les symptômes des cinétoses. Le mal des transports survient de plus très souvent sur fond d’anxiété.
Des symptômes en trois phases…
- Simple malaise caractérisé par une sensation de mal-être. A ce stade les signes physiques sont la pâleur, la somnolence avec éructations et bâillements.
- Apparition des nausées et vomissements. Ceux-ci s’accompagnent d’une hypothermie avec réduction du flux sanguin cutané, d’une tachycardie avec augmentation de la ventilation pulmonaire, de salivation, d’une mydriase (dilatation de la pupille).
- Ce stade ne se rencontre pas chez tous les patients. Il se caractérise par une aggravation de tous les symptômes pouvant aboutir à un état syncopal.
Traitement
Des petits conseils sont utiles à se rappeler :
- S’allonger afin de réduire au maximum les mouvements qui sont à l’origine du malaise (mouvements de tête trop brusques).
- Ne pas voyager l’estomac vide mais éviter l’alcool et les aliments gras.
- Boire sucré de temps en temps au cours du voyage.
- Ne pas penser au malaise.
- Eviter les atmosphères confinées mais ne pas avoir froid.
Tous les médicaments contre le mal des transports doivent être pris à titre préventif avant l’apparition des troubles. Les antihistaminiques dans la prévention des naupathies sont efficaces mais provoquent des effets indésirables dont la somnolence.
La solution homéopathique
- Cocculine : 2 comprimés 3 fois par jour la veille du départ et juste avant le départ et 2 comprimés toutes les ½ heures si troubles pendant le voyage.
- Borax 9CH : si le mal est spécifique au mal de l’air ou de mer : 5 granules 3 fois par jour la veille et 5 granules toutes les heures le temps du voyage si nécessaire.
- Gelsemium 15CH : si angoisse d’être malade : 5 granules matin, midi et soir.
- Argentum nitricum 15CH : 5 granules matin, midi et soir la veille et le jour du voyage.
« Ces informations ne sont en aucun cas destinées à se substituer à une consultation médicale. Veuillez consulter votre médecin pour obtenir un diagnostic médical complet de vos symptômes.»