Les différents labels BIO

C’est la fabrication à partir d’ingrédients de culture biologique (sans colorants ou parfums de synthèse, sans conservateurs chimiques) qui détermine si un produit de beauté peut être labellisé BIO ou pas. Il faut aussi que la provenance et la traçabilité des ingrédients soient connues et maitrisées.

 
BDIH

Créé en Allemagne en 1996 par une dizaine de Laboratoires, le groupe « cosmétiques naturels » du BDIH (association de marques pharmaceutiques et d’industries actives dans les domaines de la santé, de la diététique et des produits d’hygiène) a élaboré une charte concernant la production de produits de beauté naturels. Un organisme indépendant est mandaté pour vérifier l’application de cette charte et certifier la composition et la méthode de production des produits.

La charte garantit principalement que

• les cosmétiques sont formulés à partir de matières premières naturelles, issues du règne végétal ou animal ;
• les produits contiennent en priorité des végétaux de culture biologique ;
• les tests doivent être effectués par des personnes volontaires ou des cultures de cellule ;
• seuls quelques agents conservateurs très doux sont autorisés.

La charte interdit les produits issus de la pétrochimie,  les colorants et parfums de synthèse, les bases lavantes ou émulsifiants éthoxiliés, l’irradiation, les OGM (matières premières génétiquement modifiées), les matières premières d’origine animale (vertébrés), sauf issus de l’animal vivant (ex: lanoline), le blanc de baleine ou collagène animale, et les tests sur les animaux.

ECOCERT

Organisme français de contrôle créé en 2002, ECOCERT délivre une certification « Cosmétique écologique et biologique » dont le niveau d’exigence est supérieur à la réglementation conventionnelle des produits cosmétiques afin de garantir une réelle pratique du respect de l’environnement.

La charte garantit principalement que:

• les produits contiennent au minimum 95% d’ingrédients d’origine naturelle ;
• au minimum 10% des ingrédients sont issus de l’agriculture biologique ;
• au moins 95% des ingrédients végétaux sont issus de l’agriculture biologique.

La charte interdit les parfums de synthèse, les colorants de synthèse, les silicones, les glycols, etc. Seuls quelques ingrédients de synthèse indispensables et non encore disponibles en origine naturelle sont autorisés. Les tests de produits finis sur les animaux sont aussi interdits.

COSMEBIO

Issue d’un groupe de travail réunissant différentes entreprises de cosmétiques et l’organisme de contrôle ECOCERT, l’association professionnelle française COSMEBIO est née en automne 2002 avec la production d’un cahier des charges de la Cosmétique Ecologique et Biologique.

La charte garantit principalement que :

• les produits cosmétiques mis sur le marché sont développés dans le respect et pour le bien-être des consommateurs ;
• les procédés de fabrication sont respectueux de l’environnement ;
• l’information soit transparente sur l’ensemble de la filière jusqu’au produit fini.

La charte interdit les parfums et colorants de synthèse, les conservateurs de synthèse comme les parabens ou les phénoxyéthanol, les ingrédients issus de la pétrochimie, les OGM (organismes génétiquement modifiés) et les traitements ionisants. Les tests sur animaux sont également interdits.

Les produits COSMEBIO auront un logo BIO ou ECO selon le % d’ingrédients naturels et le % d’ingrédients Bio présents dans le produit :

AB Agriculture Biologique

Créé en France en 1985, le label Agriculture Biologique (AB) permet d’identifier les produits issus de l’agriculture biologique. La marque AB est propriété du Ministère de l’Agriculture français et promue par l’Agence Bio (Agence Française pour le Développement et la Promotion de l’Agriculture Biologique).

Le logo garantit principalement que :

• l’aliment est composé à 100% d’ingrédients issus du mode de production biologique (ou au moins à 95% de produits agricoles biologiques dans le cas des produits transformés si la part restante n’est pas disponible en bio et est expressément autorisée) ;
• des pratiques agronomiques et d’élevage respectueuses des équilibres naturels, de l’environnement et du bien-être animal ;
• un respect de la réglementation en vigueur en France ;
• une certification placée sous le contrôle d’un organisme agréé par les pouvoirs publics français.

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