Biberon, comment faire son choix?
11 mars 2012Pas facile de choisir le biberon adapté à votre bébé. Quel type de tétine ? En quel matériau est composé le biberon ? Quelle forme de bouteille ? Que faire pour bien faire ? Voici quelques informations de base pour décider en connaissance de cause.
Comment choisir la tétine du biberon ?
- Si le bébé est habitué au sein, la transition se fait plus facilement avec une tétine en silicone (plus résistante que le caoutchouc et non allergisante).
- La tétine à bout physiologique reprend la forme du sein maternel et est donc adaptée au palais et à la langue de bébé.
- La tétine à valve permet de réduire l’absorption d’air par bébé.
- Veillez à choisir une tétine avec un débit adapté à l’âge du bébé.
- Si le bébé est habitué au sein, la transition se fait plus facilement avec une tétine en silicone. Cette tétine imite de façon naturelle le sein maternel quant à sa forme, sa flexibilité et son mouvement. Il est plus résistant que le caoutchouc et non allergisant.
A partir de quels matériaux sont fabriqués les biberons ?
Le Polycarbonate
Un vent d’inquiétude souffle sur ce matériau depuis quelques mois car il contient du bisphénol A *. Cette molécule chimique est utilisée pour la fabrication d’un plastique dur et transparent, le polycarbonate. Le bisphénol A migre du revêtement vers le lait lorsque le biberon en polycarbonate est exposé à une température élevée or cette substance possède un effet oestrogénique. Cependant l’impact du bisphénol A sur l’organisme serait très faible car les taux ingérés sont largement inférieurs à la dose journalière acceptable (estimation de la quantité d’une substance qui peut être ingérée quotidiennement pendant toute la vie sans risque pour la santé) qui a été définie par l’Efsa (Autorité européenne de sécurité des aliments). De plus, le corps humain a la capacité de l’éliminer rapidement.
Le Silicone
Il est le même que le silicone médical utilisé dans les implantations mammaires dans le corps humain. Il est donc très stable et ne provoque aucune migration de substances dans le lait. Le silicone est un très bon isolant, ce qui fait que la température du lait reste stable longtemps. En manipulant le biberon, le bébé aura le même sentiment qu’avec le sein de sa maman vu sa texture.
Ces biberons en silicone permettent donc une transition facile de l’allaitement vers la prise des biberons.
Le Polypropylène
Ils sont moins chers que les biberons en silicone. Cependant, ils résistent moins bien aux multiples stérilisations et peuvent se déformer. Ils se rayent facilement et deviennent opaque assez rapidement.
Le Verre
Ils sont cassables, lourds et peu conseillés lorsque le bébé commence à vouloir s’en saisir. Cependant, ils résistent bien aux multiples stérilisations et sont très faciles à nettoyer.
Quelle forme pour la bouteille?
Une bouteille courbée garantit une position idéale pour le bébé et une meilleure position assise pour les parents. Associé à une tétine anti-colique, ce biberon garantit moins de spasmes, de régurgitations et de vomissements.
Que faire pour bien faire?
Pour éviter tout risque, il vaut mieux prendre les dispositions suivantes :
- Utiliser des biberons sans polycarbonate comme les biberons en polypropylène, en silicone ou en verre. On reconnaît la présence de polycarbonate lorsqu’il y a « 7 »ou « PC » dans le cycle de recyclage.
- Ne pas introduire d’eau bouillante dans les biberons en polycarbonate, ne pas réchauffer le lait au microonde et rincer les biberons neufs en polycarbonate six à sept fois à l’eau très chaude. La plupart des résidus seront alors éliminés.
- Dès que le biberon présente une fêlure, il faut le remplacer.
* BISPHENOL A
L’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) a rouvert le dossier bisphénol en octobre 2009. Alors que l’Afssa, comme son homologue européen l’Efsa, avait conclu à l’innocuité du bisphénol A, un groupe de travail a été créé pour examiner les nouvelles études scientifiques et voir s’il y a lieu de réévaluer la position de l’agence française. Les résultats devraient aboutir au début de l’année 2010. La polémique reste donc ouverte. D’autant que certains scientifiques considèrent que les arguments développés par l’Efsa ne sont pas suffisamment étayés pour conclure à l’absence de nocivité.
« Ces informations ne sont en aucun cas destinées à se substituer à une consultation médicale. Veuillez consulter votre médecin pour obtenir un diagnostic médical complet de vos symptômes.»