Bouche sèche, manque de salive ? Des solutions existent
24 février 2014Cela arrive à tout le monde d’avoir la bouche sèche de façon transitoire, le plus souvent dans des situations de stress ou d’anxiété. Lorsque cette sensation perdure, cela peut devenir très pénible, voire invalidant. La sécheresse buccale s’explique le plus souvent par un défaut de salive en quantité ou qualité. Ce problème peut entraîner de grandes difficultés à parler, à mastiquer, à déglutir et avoir des répercussions sur l’alimentation et la vie sociale.
La salive
D’où vient-elle ?
La production de la salive est assurée par 3 paires de glandes salivaires principales (parotides, sous-maxillaires et sublinguales) et par des glandes salivaires accessoires disséminées dans la bouche. Dans la vie de tous les jours, la sécrétion réflexe est déclenchée par la présence d’aliments dans la bouche ou même simplement par la vue, l’odeur ou la simple pensée de la nourriture.
A quoi sert-elle ?
La salive assure de multiples fonctions. Elle contribue tout d’abord à maintenir l’équilibre du milieu buccal en gardant l’humidité, en lubrifiant les muqueuses et en participant au maintien d’un ph avoisinant 7. Elle intervient aussi dans la déglutition qu’elle facilite, la perception du goût, l’élocution en facilitant les mouvements des lèvres, la défense contre l’infection des muqueuses et des dents grâce à son pouvoir bactéricide, la neutralisation de l’acidité produite par la plaque dentaire.
Le saviez-vous ?
Chaque jour nous produisons de 500 ml à 1,2 litres de salive et nous déglutissons environ 600 fois.
Un manque de salive ?
D’où ça vient ?
Plus de 400 médicaments peuvent entraîner une sécheresse buccale dont les psychotropes (antidépresseurs …), les antihistaminiques, les antalgiques, les diurétiques et les médicaments contre l’hypertension, les décontracturants, les médicaments de l’incontinence urinaire, les antiparkinsoniens, …
De nombreuses autres causes peuvent aussi être incriminées : l’âge, le tabagisme, la déshydratation prolongée ou la malnutrition, l’atteinte des glandes salivaires par la radiothérapie, la chimiothérapie, certaines maladies telles que le diabète, la maladie de Parkinson, la maladie d’Alzheimer, le syndrome de Gougerot-Sjogren, etc.
Quelles en sont les conséquences ?
Le défaut de salive peut être responsable de sensations de brûlures, de fissures douloureuses aux coins des lèvres, d’ulcérations buccales, d’une altération du goût, de difficultés pour avaler et parler, d’une intolérance aux prothèses dentaires.
A plus long terme, certaines complications sont parfois révélatrices d’infections bactériennes (caries, parodontites, gingivites, …), d’infections fongiques (muguet, …), de chute précoce des dents, de dénutrition en particulier chez les personnes âgées.
Que faire ?
Il existe des médicaments qui stimulent la sécrétion des glandes salivaires ou des substituts salivaires dont la composition est proche de celle de la salive naturelle. Sous forme de solution à pulvériser dans la bouche, ils apportent une sensation de confort immédiat. Parlez à votre médecin ou à votre pharmacien de votre sensation de bouche sèche. Il peut vous aider à en identifier la cause et à prévenir ses complications par des conseils adaptés à votre cas.
Hypozalix : un nouveau substitut salivaire.
Grâce à sa composition très proche de celle de la salive naturelle, Hypozalix réduit les inconvénients liés à la diminution ou à l’absence de sécrétion salivaire. Hypozalix procure un soulagement immédiat et rétablit le confort et la qualité de vie.
Quelques conseils en cas de bouche sèche
- Boire souvent de petites quantités d’eau pour maintenir l’hydratation de la muqueuse buccale.
- Etre attentif à son hygiène dentaire et se brosser les dents régulièrement avec des dentifrices fluorés.
- Supprimer les aliments épicés ou acides douloureux au contact d’une bouche sèche.
- Eviter la consommation de tabac et d’alcool qui aggravent la sécheresse de la bouche.
- Disposer d’un humidificateur près de son lit pour limiter le dessèchement intrabuccal qui survient la nuit.
- Mâcher du chewing-gum ou sucer des bonbons sans sucre pour stimuler le flux salivaire.
Source : Brochure Hypozalix
« Ces informations ne sont en aucun cas destinées à se substituer à une consultation médicale. Veuillez consulter votre médecin pour obtenir un diagnostic médical complet de vos symptômes.»